Histoire des dix Hôtels de Beg-Meil

 

Extrait des textes de Jean Le FOLL : Beg-Meil, un peu d’histoire. Aménagements pour prolonger l’histoire…Thierry Sanson.

Pierre Rousseau, dit " Per Vur " (Pierre, du mur) avait ouvert dans le vieux manoir du Mur une auberge avec table d’hôte. Il aménagea en 1884, à l’emplacement du manoir, un petit hôtel qu’il agrandit deux ans plus tard et qu’il appela " Hôtel de la Plage ". Le bâtiment fut ensuite la propriété de la famille Parker, descendante des Rousseau.

 

Vers 1886, Mr. Fermont, qui avait, acheté 2.500 F l’emplacement de la ferme du Penker, faisait construire un autre hôtel d’abord appelé, "Hôtel des Bains ", puis " Grand Hôtel ".

 

En 1898 le lorientais Henri Maidou fondait l’Hôtel des Dunes

 

Quelques années plus tard, une hôtelière de Fouesnant, Mme. Clorennec, faisait construire l’Hôtel de l’Océan, en avant de l’Hôtel de la Plage. L’Hôtel de l’Océan n’est autre que l’annexe de l’Hôtel des Dunes et du Grand Hôtel.

 

 

 

Aux alentours de 1905, un premier omnibus de " Dion-Bouton "commença à s’imposer sur le trajet Quimper-Fouesnant-Beg-Meil. Cochers et chauffeurs avaient leur quartier général chez Jean Perru, qu’ils nommèrent Président de leur Corporation ; il tenait un café qui prit de l’extension et s’appela après 1914 " l’Hôtel Perru ". Son propriétaire jouissait d’une grande popularité, et on l’appelait toujours " Le Président ".

 

 

 

L’hôtel Perru est devenu après la première guerre mondiale la propriété de Mr. Bourgeois.

Mr . Yvonnou fera bâtir l’Hôtel du Bon Accueil

Corentin Yvonnou, figure tutélaire beg-meiloise, avec sa forte corpulence couronnée d’un chapeau breton, exploitait déjà un restaurant, portant le même nom, à l’emplacement actuel de « La Godille ». C’est en 1937 qu’il fit construire l’hôtel qui ne comportait alors qu’un garage (transformé en bar, plus tard) et, à l’étage, une salle de restaurant où venaient déjeuner des réfugiés groisillons, logés dans l’annexe. En 1947, Corentin Yvonnou ajoute un étage avec sept chambres, puis en 1951, un autre étage avec sept nouvelles chambres. Il cèdera l’établissement à son fils Jean, le 31 décembre 1969 et décèdera en 1976. Denise Yvonnou, qui a épousé Jean en 1963, aura ainsi passé 44 ans au « Bon Accueil », reprenant les rênes de l’hôtel après la mort de son mari, en 1991. Elle a connu l’apogée de la station puis son lent déclin. « Dans les années 60, on ouvrait à Pâques. Les touristes venaient de Paris, du Nord, de Belgique, d’Angleterre. Ne disposant pas de voitures, ils restaient trois semaines à l’hôtel en pension complète », se souvient-elle. Et puis, dans les années 80, les mœurs ont évolué. La durée des séjours a diminué. Les campings se sont multipliés. Les hôtels n’ont pas eu les moyens financiers de se mettre en conformité avec les nouvelles normes exigées. Alors, ils ont fermé les uns après les autres. « Il y avait huit hôtels ; il n’en reste plus que deux (le Thalamot, la Cale) », constate Denise Yvonnou. (texte magazine de la mairie mai 2008)

A proximité, Mr et Mme Guyader avaient ouvert un café qu’ils agrandirent rapidement et qui devint l’Hôtel de Bretagne ; détruit à la fin de la guerre, en septembre 1918, par un violent incendie qui fit deux victimes et dont Beg Meil garda longtemps le souvenir. Il fut reconstruit tel qu’on le voit aujourd’hui.

Un arrière petit-fils de Mr Guyader le tient toujours

Mr Thalamot garde sémaphorique avait ouvert un bar-épicerie-journaux, dans le chemin creux, face à l’entrée du chemin des Oiseaux.

En 1918, il acheta à Mr. Pennaneac’h, près des dunes, une villa ou il transporta son bar : c’était l’ébauche d’une pension de famille, aujourd’hui l’Hôtel Thalamot.

 

 

Après la seconde guerre, Mme. Hervé fera construire son Hôtel de la Duchesse Anne.

Entre temps , le Grand Hôtel, l’Hôtel des Dunes et l’Hôtel de l’Océan s’étaient regroupés sous les mêmes propriétaires, les familles Derrien-Meudec.

En face du chemin de la Cale surgira plus tard l’Hôtel de la cale. Construit en 1967.

L’activité hôtelière d’autrefois reprit pendant quelques années, mais ce répit fut de courte durée. La saison était trop courte pour être rentable, et les hôtels avaient besoin de grosses transformations pour s’adapter au standing de la vie moderne.

D’autre part, le tourisme se développait sous une autre forme, avec des campings et des meublés de plus en plus nombreux. La clientèle elle-même n’était plus celle du début du siècle.

 

Les Hôtels pendant la seconde Guerre mondiale

 

Tiré du livre " La guerre 1939-1945 à Fouesnant " de Jean-René Canevet http://www.begmeil.fr/file/HTML/La_guerre/JR_Canevet.htm
 

20 juin 1940 : l’armée allemande occupe la Bretagne et Fouesnant.

Dès leur arrivée à Beg-Meil une grande partie des troupes Allemandes occupent et s’installent dans des villas mais aussi dans l’hôtel Thalamot et l’hôtel des Dunes et ses dépendances ( Kerpell, les Ajoncs, Kertost ) où les lits étaient déjà préparés, et pour cause : le gouvernement Français provisoire devait s’y installer.

Villa Ker Tost

(cliquez sur l'image pour voir ce que sont devenues les dépendances)

Le Grand Hôtel ainsi que l’annexe (Hôtel de l’Océan) sont aussi occupés. Dans les dépendances de l’annexe du Grand Hôtel ils installent leurs chevaux dans les garages , ainsi que dans les baraquements, près de l’église.

Ils occupent l’Hôtel de la Plage et celui de la Duchesse Anne.

L’annexe de l’Hôtel Perru ( Bourgeois ) est aussi occupée par les feld-gendarmes.

Dans un bâtiment annexe de l’Hôtel Thalamot , proche de la plage, est installé un corps de garde occupé par deux soldats, basés à la Forêt-Fouesnant.

Ils installent une batterie de mitrailleuses sur le toit de l’Hotel des Dunes. Lors du premier tir, la batterie se retrouve à l’étage au-dessous.

Les guetteurs du sémaphore sont logés dans une annexe de l’Hôtel Thalamot, durant toute la période de l’Occupation ; M. Buzaré, sémaphoriste y est aussi logé.

A l’ouverture du front de l’est , l’état-major quitte la villa Bolloré et l’Hôtel des Dunes devient un établissement de détente pour la Kriegsmarine. On y voit des militaires avec des femmes originaires de toute la région et de Fouesnant, qui goûtent aux plaisirs des fêtes, de la plage, des rencontres…Les Allemands sont remplacés par des Russes, des Polonais ou autres…

 

L’occupation de l’hôtel de la Plage à Beg-Meil et ses conséquences.

Les Allemands occupèrent différents établissements de la commune, ainsi l’Hôtel de la Plage, propriété de la famille Parquer, est occupé du 3 juillet 1940 au 31 décembre 1942. Cette occupation avait lieu suite à la demande du service des réquisitions de la Préfecture du Finistère sur ordre des Allemands. Elle donnait lieu à une indemnité mensuelle pour la perte de chiffre d’affaire, versée sous forme d’acompte après accord du Directeur des services d’Armistice ; pour l’établissement précité cela représentait environ 11 000 F de l’époque.

L’occupation n’était pas constante. Ainsi du 3 juillet 1940 au 26 avril 1941, ils occupèrent 16 chambres avec eau courante, 4 chambres sans eau courante et 2 locaux pour les petits déjeuners. Du 3 juillet 1940 au 31 décembre 1942, cinq chambres au dessus des garages et un local courant.

L’occupation, durant son séjour à l’hôtel commit beaucoup de dégradation, et du matériel disparut. L’entreprise Le Noac’h, menuisier ébéniste à Fouesnant, estimait le montant des dégradations et disparition de matériel à plus de 72 000 F, uniquement en menuiserie, dans un devis de mars 1945. Le montant total des travaux se montait à 400 000 F pour l’immobilier et 150 000 F pour le mobilier. ( Estimation d’octobre 1947).

Le syndicat de l’hôtellerie du Finistère mit en place un service d’aide aux sinistrés, afin de permettre la constitution des dossiers, suite à la déclaration de sinistre en vue de l’indemnisation des dégâts commis. Cela demanda du temps, et fin 1947 les dossiers étaient encore en examen. Les travaux s’étalèrent jusqu’en 1950.

 

Pour les repas de mariage, les hôteliers étaient obligés de battre la campagne à la recherche de victuailles, veaux à abattre, cochons etc…

Le menu comprenait principalement suivant les établissements , ici Thalamot :

En entrée : paté ;

En plate de résistance, rôti de veau ou ragoût,

En dessert, crème renversée ;

Le tout arrosé de cidre, bien entendu.

De nombreuses noces avaient lieu Chez Yvonnou au Bon Accueil, ainsi qu’à Thalamot. Les jeunes, après le repas, dansaient soit au Bretagne, soit chez Caradec.

Hôtel de Bretagne

Les hôtels sont réquisitionnés dès 1940, mais à l’ouverture du front de l’Est, une partie des troupes allemandes quittent la région et certains hôtels se trouvent libérés ; mais la réquisition demeure quand même, ce qui vaut un courrier du Préfet à la Feldkommandantur en date du 22 décembre 1942 dont voici la teneur :

Une certain nombre d’hôtels de la région de Tréboul, Beg-Meil, Fouesnant, Concarneau et Névez ne sont plus occupés par les troupes allemandes. Toutefois la réquisition étant maintenue, l’Etat français verse des sommes considérables aux propriétaires et locataires de ces immeubles. Afin de sauvegarder les intérêts de l’Etat et d’atténuer les charges qui lui incombes, je vous serais obligé de vouloir bien envisager la possibilité de lever la réquisition sur ces hôtels, saisonniers en majeur partie, qui ne peuvent recevoir de public en raison des circonstances actuelles. ( Interdiction de voyager en zone côtière interdite). Cette mesure n’exclurait pas pour l’avenir, en cas de besoin, la nouvelle réquisition de ces locaux.

 

La fin des réquisitions de certains hôtels.

Après de nombreux courrier à la Feldkommandantur par le Préfet, le dernier en date du 14 janvier 1983, demande la levée des réquisitions des hôtels suivants, non occupés par les troupes allemandes :

Hôtel des Dunes et Grand Hôtel
M. Le Meudec et Le Guellec

Hôtel de la Plage

M. Parker
Restaurant Perru
M. Le Bourgeois
Hôtel de Bretagne
Perru-Guyader
Restaurant Bon Accueil
M. Yvonnou
Hôtel Thalamot
M. Rousseau-Thalamot

 

Le 16 janvier 1943 le Préfet adresse un courrier à l’adresse de l’officier commandant la Standorkommandantur de Fouesnant :

Des hôtels dépendant de Fouesnant, bien que toujours réquisitionnés, ne sont plus occupés depuis plusieurs mois ; je vous demande de me faire connaître (et en particulier pour l’hôtel des Dunes et Grand Hôtel) les dates exactes auxquelles l’occupation effective a pris fin.
Par contre l’hôtel des Dunes ; le Grand Hôtel et le Bellevue ont toujours été occupés pendant toute la guerre. Les villas dépendant de l’hôtel des Dunes n’ont été occupées que momentanément.
La réponse de la Feldkommandantur arrive le 88 février 1943, et précise que la levée des réquisitions concerne les établissements suivants :
Hôtel de la Plage

Restaurant Perru

Hôtel de Bretagne

Restaurant Bon Accueil

Hôtel Thalamot

 

Il faut rappeler que les réquisitions étaient payées par l’Etat Français, qui avait donc intérêt à ce que les réquisitions soient levées le plutôt possible, comme l’indique le courrier de la préfecture à la date du 8 février 1943 à la Feldkommandantur, dont voici la teneur :

En référence à mes lettres des 28/12/42, 14/1/43 et 16/1/43, à la Standorkommandantur de Fouesnant, vos réponses du 8/1 et 8/2/43, je demande dans la mesure du possible les dates auxquelles a pris fin l’occupation des locaux.

Les établissements n’ont pu donner les dates de départ des autorités allemandes et n’en ont pas fait mention sur les questionnaires qu’ils remplissent tous les mois ou tous les trimestres ; or l’Etat français continue à verser des sommes considérables pour l’occupation de ces hôtels, alors que le montant des sommes payées varient suivant que l’hôtel est réquisitionné et occupé ou réquisitionné et non occupé.

Un autre courrier du Préfet à la Standorkommandantur de Fouesnant en date du 29 avril 1943 concerne les instructions allemandes du 1er octobre 1941, pour les indemnisations de chambres ; cette instructions précise : Dans le cas où des chambres inoccupées et occupées par l’armée allemande coexistent dans l’hôtel réquisitionné, à la fin de chaque mois, lorsque l’hôtelier continue l’exploitation de son établissement, il doit fournir par catégorie, d’une part le nombre de chambres effectivement occupées pendant le mois en cause, d’autre part le nombre de chambre inoccupées, pendant la même période. Dans le cas ou l’hôtelier a été évincé de l’exploitation de son hôtel, il conviendra de demander les renseignements susvisés aux autorités allemandes.

En conséquence, je vous serais obligé de vouloir bien me fournir, en application de ces instructions , un relevé mensuel par catégorie, si possible des chambres réellement occupées par l’armée allemande (depuis la fin de l’occupation totale), dans les hôtels de Dunes et Grand Hôtel réunis, appartenant à MM. Meudec et Le Guellec, sis à Beg-Meil en Fouesnant.

Les indemnités allouées aux hôteliers en période de réquisition sans occupation, subissant un fort abattement, je vous serais obligé, afin de sauvegarder les intérêts de l’Etat français de m’indiquer également les dates auxquelles a pris fin l’occupation effective de ces deux hôtels.

 

Que deviennent-ils ?

 

On vit la fermeture de l’Hôtel des Dunes, du Grand Hôtel, de l’hôtel de l’Océan.

Même l’Hôtel de la Duchesse Anne, qui venait d’être construit, sera réaménagé en appartements, commerces et restaurant.

A l’angle du bâtiment rue saint Saint Guénolé, le glacier ouvert l’été : Larnicol. Dans la rue des Glénan, le Bar-Brasserie, Le Fillmore.

 

Il en sera de même de l’Hôtel des Dunes géré à ce jour en copropriété.

 

 

Les dépendances sont aujourd’hui une propriété privée, et le jardin est occupé par la résidence du Parc des Dunes construite en 1982

 

 

Le Grand Hôtel a été acheté en 1973 par le ministère de l’agriculture qui y a installé le CEMPAMA ( Centre d’Etude du Milieu Pédagogique Appliquée Ministère de l’Agriculture ). D’importants travaux y seront menés incessamment pour le rénover tout en lui conservant son cachet, dans le cadre initial. CEMPAMA depuis mai 2006 à rejoint l’Agrocampus Rennes.

L’annexe des Hôtels des Dunes et du Grand Hôtel ( l’Hôtel de L’Océan ) est aujourd’hui occupée par le Crédit Agricole et la résidence l’Océan.

 

 

L’annexe de l’hôtel de Bretagne fut vendue en 2003. En 2005 La résidence Villas Glénan y vit le jour à sa place.

 

L’hôtel de Bretagne a fermé en 2007 pour être vendu en appartements après d’importants travaux de rénovation. Seul le restaurant re-ouvrira en juillet 2007 sous le nom " Le Bretagne, Chez HUBERT " du nom de son propriétaire Hubert JAN.

 

La piscine à gauche de l’hôtel a été achetée par la Mairie pour faire un parking paysagé d’une vingtaine de places. Ce parking a été terminé en juin 2007.

L’Hôtel Perru s’appelle aujourd’hui le Gentilhomme et est un Bar-Tabac-PMU

 

 

L’hôtel de la Plage après avoir été pendant des années à l'abandon ou servit de bar "La bodega" …

  

Il fut démoli en février 2004 et remplacé par la résidence Le Domaine des Glénan en 2005

 

L’hôtel Au Bon Accueil a fermé dans les années … pour ne garder que le bar.

Denis Yvonnou y travaille depuis 1963. Elle tient l’hôtel de ses beaux-parents. Ce dernier doit disparaître au début de l’année prochaine pour être lui remplacé par une résidence (premier trimestre 2008).

  

Avril 2008, l'hôtel est détruit pour y construire une Résidence

Cliquez sur l'image ci-dessus pour voir la détruction de l'hôtel

 

Seuls de tous les Hôtels de Beg-Meil, sont encore en activité, l’Hôtel Thalamot (qui fermera le 25 septembre 2009) et l’Hôtel de la Cale.

Respectivement tenus par Michel Le Borgne pour l’Hotel Thalamot

 

et Sylvie et Thierry Rousseau pour l’Hôtel de la Cale

L’épicerie Thalamot est maintenant une habitation privée. Vue sur la descente du chemin des Oiseaux

 

 

Vue sur Trois des Hôtels et la baie:

1 : Hôtels de la Duchesse Anne ; 2 : Hôtel de la Cale ; 3 : Grand Hôtel.

 

En savoir plus sur les Hôtels de nos jours :

Le Grand Hôtel

L’Hôtel des Dunes

L’Hôtel Thalamot

L’Hôtel de la Cale

L’Hôtel de Bretagne

 

Vues aériennes localisant les 10 hôtels

Hôtel meuble ker GUEL-MOOR

situé chemin Creux

 

A propos de :

Jean Le FOLL et Jean-René CANEVET font partis de l’association FOEN IZELLA

FOEN IZELLA : Créée en 1986, elle a pour but : les recherches historiques et les visites du patrimoine ainsi que la mise en valeur du patrimoine existant. Elle rassemble plus de 100 adhérents résidant dans les communes du canton et hors Pays Fouesnantais. Elle édite 2 bulletins annuels de 60 à 80 pages, regroupant des articles sur des sujets de notre histoire locale à partir de recherches d’archives. Elle a également édité 2 livres : l’un sur l’affaire NEDELEC, l’autre sur les aspects de la révolution en Pays Fouesnantais (récits et documents). Elle organise des visites pour les adhérents et leurs amis. Des adhérents proposent également leurs services pour accompagner des visites, dans leurs communes. Depuis quelques années elle organise des chantiers, pour restaurer des lieux abandonnés. Il faut noter que ces chantiers sont l’occasion pour les adhérents de se rencontrer dans une ambiance conviviale et amicale, en permettant à tous les talents de s’exprimer.

Les articles présentés ici sont sous la responsabilité de leurs auteurs et en demeurent leur propriété. Aucune diffusion n’est autorisée sans leurs accords préalables. Le site Begmeil.fr a reçut l’autorisation écrite de Claude Renault, Président de l’association Foen Izzela.

Pour tous renseignements vous pouvez contacter Claude RENAULT (Président de l'Association FOEN IZELLA) claude.renault7@wanadoo.fr